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09/03/2012

PIERRE LAURENT : LE NOUVEAU PARTI COMMUNISTE

lenouveauparticommuniste.jpgJuin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence.

Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.


interview de Pierre Laurent pour la Cité des... par fondationjeanjaures

BIOGRAPHIE DE PIERRE LAURENT

laurent001.jpgPierre Laurent (né à Paris le 1er juillet 1957) est un journaliste et homme politique français, ancien directeur de la rédaction deL'Humanité, secrétaire national du Parti communiste français depuis le 20 juin 2010 et président du Parti de la gauche européenne.

Fils de Paul Laurent, député de Paris et dirigeant du PCF, il milite à l'Union des étudiants communistes (UEC) pendant ses études d'économie. Il en devient le secrétaire national en 1982, jusqu'en 1985. Titulaire d'une maîtrise, il entre alors comme journaliste àL'Humanité.

D'abord journaliste économique, il devient le rédacteur en chef du quotidien en 1999, puis directeur de la rédaction ennovembre 2000. Il entre en 2000, au 30e congrès, au Conseil national du PCF.

En 2009, lors du 33e congrès du PCF, il est le principal rédacteur du texte adopté par le Congrès, dont il fait l'introduction générale. Il est nommé « coordinateur national », soit n° 2 du parti, en charge d'animer la direction collégiale du PCF. Il quitte alors ses fonctions à la direction de L'Humanité.

Il conduit la liste « Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de gauche, Alternative citoyenne,Alternatifs…) en Île-de-France pour les élections régionales de 2010. Cette liste obtient 6,55 % des suffrages exprimés au premier tour, devant celles du NPA (3,13 %) et du MoDem (3,98 %).

Il succède à Marie-George Buffet comme secrétaire national en juin 2010.

laurent-et-melenchon.jpgEn décembre 2010, il défend avec Francis Wurtz l'idée d'une initiative européenne consistant à collecter un million de signatures pour la création d'un « Fonds de développement humain » à l'échelon européen devant le 3e congrès du Parti de la gauche européenne (PGE). À l'issue de ce congrès, le 5 décembre 2010, il est élu président du PGE.

Il est un des principaux initiateurs de la construction du Front de Gauche et partisan de la candidature de Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

27/02/2012

"The Artist" : « La preuve de la vitalité créative du cinéma français »

Jtheartist.jpge tiens à féliciter Michel Hazanavicius, Thomas Langmann, Jean Dujardin, Bérénice Bejo, les acteurs et toute l'équipe technique du film « The artist » pour le triomphe remporté aux Oscars cette nuit.
 
Après les nombreuses récompenses obtenues partout dans le monde, cette victoire à Hollywood est la preuve de la vitalité créative du cinéma français.
 
Pour que ce cinéma perdure, il faut maintenir et développer les politiques de soutien au cinéma dans sa pluralité créative. Les politiques publiques, via le Conseil national du Cinéma (CNC), et le soutien des chaines de télévision sont nécessaires à cette création exceptionnelle.

Avec « The Artist », c'est la reconnaissance de l'audace d'un auteur et de l'engagement d'un producteur en terme de création. C'est la marque d'un système original de financement de la création, dont l'exception doit être ardemment défendue.

laurent-et-melenchon.jpgCe succès nous encourage à préserver et à privilégier encore et toujours la pluralité des créations cinématographiques.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

19/02/2012

Ambroise Croizat, ministre communiste, ministre des travailleurs, créateur de le sécurité sociale

croizat01.pngLa protection sociale est une des avancées majeures de la Libération. C’est un ministre communiste qui a eu le courage et la volonté de les imposer de les mettre en œuvre à un moment où tout le pays était à reconstruire .

A l’heure des graves remises en cause des garanties collectives des financements de la protection sociale par Nicolas Sarkozy , le Parti communiste tient à honorer la mémoire d’Ambroise Croizat et son œuvre .

La solidarité, le financement par cotisations sont modernes et d’actualité . Dans un monde d’exclusion la protection sociale est un rempart à consolider et à promouvoir . Ambroise Croizat l’a inventée .

Le Parti communiste français vient de lui rendre hommage au cimetière du Père Lachaise à Paris en présence de Pierre Laurent.

BIOGRAPHIE

Croizat_Ambroise.jpgAmbroise Croizat le bâtisseur de la Sécurité sociale, celui à qui il avait donné le goût de la dignité.

Ouvrier métallurgiste à treize ans, député communiste du Front populaire, il participe à l'élaboration, dans la clandestinité, du programme du Conseil national de la résistance qui débouche, à la libération, alors qu'il est ministre du Travail, sur la création de la Sécurité sociale.

Le chemin fût entamé un 28 janvier 1901, dans l'éclat des fours de Savoie ou son père, Antoine, est manœuvre. En cette aurore du siècle, dans la cité ouvrière de Notre-Dame-de-Briançon, on vit la misère qui court les pages de Germinal. Pas de Sécurité sociale, pas de retraite. L'espoir, c'est le père d'Ambroise qui l'incarne. Fondateur du syndicat CGT, il lance la première grève pour une protection sociale de dignité. Il l'obtient mais de vieilles revanches l'invitent à s'embaucher ailleurs. 1907. Ugine, autre grève, errance obligée vers Lyon. C'est là qu'Ambroise prend le relais du père. Á treize ans, il est ajusteur. Derrière l'établi, les mots du père fécondent : « Ne plie pas, petit. Le siècle s'ouvre… » Ambroise adhère à la CGT. Á dix-sept ans, il anime les grèves de la métallurgie. Reste à faire le pas. Celui de Tours, ou il entre au PCF. « On le voyait partout, dit un témoin, devant les usines, au cœur d'une assemblée paysanne. Proche du peuple d'ou il venait. »

Antimilitarisme, anticolonialisme tissent les chemins du jeune communiste. 1927. Il est secrétaire de la fédération des métaux CGTU. « Militant ambulant », un baluchon de Vie ouvrière à vendre pour tout salaire. Commence un périple ou il anime les révoltes de Marseille et du Nord, tandis que sur le terreau de la crise germe le fascisme. « S'unir, disait-il, pas unis, pas d'acquis ! » Ces mots, il les laisse au cœur des luttes ou se dessinent les espérances du Front populaire.

En 1936, Ambroise est élu député du PCF dans le 14e arrondissement. Il impose la loi sur les conventions collectives. Présent à Matignon, il donne aux accords du même nom, la couleur des congés payés et de la semaine de quarante heures.

Vient l'année noire, 1939. Arrêté le 7 octobre avec trente-cinq autres députés communistes, il est incarcéré à la Santé. Fers aux pieds, il traverse quatorze prisons avant de subir les horreurs du bagne d'Alger. Libéré en février 1943, il est nommé par la CGT clandestine à la commission consultative du gouvernement provisoire autour du général de Gaulle.

Là, mûrissent ses rêves. La Sécurité sociale, bien sûr, dont le postulat colore le programme de mars 1944 : « Nous, combattants de l'ombre, exigeons la mise en place d'un plan complet de sécurité sociale vivant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence dans tous les cas ou ils sont incapables de se le procurer par le travail avec gestion par les intéressés et l'État. »

Á la tête d'une commission de résistants, Ambroise trace dès l'été 1943 les moutures de ce qui va devenir l'un des systèmes sociaux les plus enviés au monde. « Dans une France libérée, nous libérerons le peuple des angoisses du lendemain ! » écrit-il le 14 janvier 1944. C'est cette réflexion collective, mûrie par François Billoux, ministre de la Santé, qui aboutit à l'ordonnance d'octobre 1945.

Le texte écrit, reste à bâtir. Le chantier débute en novembre 1945, quand il est nommé au ministère du Travail. Centre trente-huit caisses sont édifiées en deux ans sous sa maîtrise d'œuvre par un peuple anonyme après le travail ou sur le temps des congés.

P. Laroque, technicien chargé de la mise en place du régime, déclarait en 1947 : « En dix mois et malgré les oppositions, a été construite cette structure solidaire alors que les Anglais n'ont pu mettre en application le plan Beveridge, qui date de 1942, qu'en 1948.

Il faut dire l'appui irremplaçable d'Ambroise Croizat. Son entière confiance manifestée aux hommes de terrain est à l'origine d'un succès aussi remarquable. » Rappelons combien le rapport de forces de l'époque permit la naissance de l'institution : un PCF à 29 % ; 5 millions d'adhérents à la CGT, qui a joué un rôle fondateur ; une classe ouvrière grandie par l'héroïsme de sa résistance. Là ne s'arrête pas l'héritage.

Ambroise laisse à l'agenda du siècle ses plus belles conquêtes : la généralisation des retraites, des prestations familiales uniques au monde, les comités d'entreprise, la médecine du travail, les statuts des mineurs et des électriciens et gaziers (cosignés avec M. Paul), la prévention dans l'entreprise, la reconnaissance des maladies professionnelles...

Ambroise meurt en février 1951. Ils étaient un million à l'accompagner au Père-Lachaise. Le peuple de France, « celui à qui il avait donné le goût de la dignité », écrivait Jean-Pierre Chabrol.

Ambroise-Croizat.jpgMichel Etiévent (*)

(*) Auteur d'Ambroise Croizat ou l'invention sociale et de Marcel Paul, Ambroise Croizat, chemins croisés d'innovation sociale. Livres disponibles auprès de l'auteur, 520 avenue des Thermes, 73600 Salins-les-Thermes (25 euros l'un + 5 euros de port l'unité).

 

 

16/02/2012

Sarkozy candidat : "Une bonne nouvelle, il va pouvoir être battu"

sarkoporte.jpgNicolas Sarkozy vient de déclarer sa candidature à l'élection présidentielle prétendant incarner la parole rendue au peuple. En vérité son quinquennat aura été celui de la parole confisquée, du parlement bâillonné et du peuple méprisé.

Pendant tout son mandat, il aura piétiné l'opinion majoritaire des français-e-s.Cette annonce est une bonne nouvelle : il va pouvoir être battu!

Pour le pouvoir d'achat détérioré, pour la retraite à 60 ans sacrifiée, pour les services publics rendus exsangues, pour les immigrés et leur familles poursuivis, pour les chômeurs stigmatisés, pour l'instauration de la TVA à 21,6 %, et tant de chose encore, il est temps de présenter l'addition au monarque du palais de l'Elysée.

Pour sa faiblesse coupable à l'égard du pouvoir de l'argent, pour son incompétence devant la crise des marchés financiers, pour son alignement aveugle sur les positions de la chancelière allemande précipitant toute l'Europe chaque jours vers des périls plus grand, Nicolas Sarkozy va répondre de sa politique devant les Français.

fgdirigeants.jpgLe front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon sont déterminés à lui faire mordre la poussière. Le 6 mai prochain annulons la réservation au Fouquet's de Nicolas Sarkozy

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

10/02/2012

Sarkozy : Si le « rendez-vous approche », la riposte doit être immédiate !

ultrariches.jpgPlus que jamais candidat, Nicolas Sarkozy part à l'abordage dans une interview du Figaro Magazine.
 
A toutes les mesures anti-sociales déjà annoncées (TVA « sociale », fin de la durée légale du travail, Traité européen d'hyper austérité) et toutes confirmées dans cet entretien, le président en ajoute une particulièrement grave : l'obligation qui sera faite aux chômeurs, en contre partie de la fin du versement de leurs indemnités, d'accepter le premier et n'importe quel emploi précaire et sous-payé.
 
Afin de se soustraire à la sanction du scrutin d'avril et mai prochains, l'ancien chef de l'UMP camoufle son offensive de régression sociale accélérée dans une cascade d'hypothétiques référendums à venir, sur cette question comme sur celle de l'immigration.
 
En revanche, dans ces pages, Nicolas Sarkozy ne dit pas un mot du traité européen qu'il a concocté avec la chancelière Angela Merkel, et se tait sciemment sur le coup de force qu'il s'apprête à perpétrer, par majorité parlementaire interposée, au Parlement, à partir du 13 février, avec l'adoption de la TVA dite sociale le 14.
 
laurent-et-melenchon.jpgSi le « rendez-vous approche », la riposte doit être immédiate ! Pour la déclencher, j'appelle toutes les forces engagées dans la campagne du Front de gauche à se rassembler, mardi 14 février à 18h30, devant l'Assemblée nationale.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

30/01/2012

SARKOZY : DES REFORMES INJUSTES

Nicolas Sarkozy, crise, austéritéLa prestation télévisée de Nicolas Sarkozy, durant une heure et sur six chaînes ce dimanche soir, aura au moins connu un premier résultat: l'union de la gauche contre ces annonces effectuées en direct. "Plan d'austérité", "saignée", "mensonge éhonté", les qualificatifs ne manquent pas, du Front de gauche, aux socialistes en passant par les écologistes, pour rejeter les mesures annoncées par le futur candidat de l'UMP.

LA REACTION DE MARIE GEORGE BUFFET, DEPUTEE PCF DE LA SEINE ST DENIS

Nicolas Sarkozy, crise, austéritéQue nous a dit le président de la République travaillez plus,gagner moins et payer plus cher les biens de consommations. Les seuls qui ne vont rien payer ce sont les amis du président, les actionnaires. pas d'autre solution qu'une reprise en main des marchés et une nouvelle république avec la candidature du Front de gauche

LA REACTION DE PIERRE LAURENT, SECRETAIRE NATIONAL DU PCF

Nicolas Sarkozy, crise, austéritéJe suis scandalisé par les annonces de Nicolas Sarkozy ce soir.

Au terme d'un quinquennat qui a poussé le pays dans la récession et saccagé l'emploi industriel, il décide, à quelques semaines des élections, deux énormes nouveaux cadeaux au patronat.

Premier cadeau : un allègement de 13 milliards d'euros de cotisations sociales patronales essentiellement payé par une hausse de la TVA, autrement dit un coup de poignard dans le pouvoir d'achat populaire.

Second cadeau : la possibilité pour le patronat d'échapper à toute durée légale du temps de travail par le biais d'accords dits de compétitivité.

Tout le reste est à l'avenant : matraquage mensonger sur le coût du travail, règle d'or pour les collectivités locales, nouvelle mesure de déréglementation du marché immobilier sous prétexte de crise du logement.

Tout cela n'est que l'énième et dernier coup de force présidentiel. Les privilégiés et les financiers auront été servis jusqu'au bout.

Les salariés n'ont plus rien à attendre de ce pouvoir. C'est maintenant à la gauche de construire une alternative solide et le Front de gauche va y consacrer toutes ses forces.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du Conseil national de campagne du Front de gauche

Paris, le 29 janvier 2012.

26/01/2012

C’EST LA FAUTE A ROUSSEAU…

rousseau1.jpg"Tout homme est utile à l‘humanité par cela seul qu‘il existe"

Né à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau a légué à l’humanité une œuvre philosophique et littéraire qui s’inscrit au firmament du mouvement des Lumières en Europe et qui demeure profondément actuelle.

Dans la crise actuelle, la démocratie est malmenée, menacée, attaquée. Pour préserver leurs intérêts financiers, les puissants ont peur de donner la parole aux peuples, a fortiori de les laisser décider.

Quoi de plus opportun, à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, d'interroger à nouveau la modernité de la démocratie, de lui donner tout son sens, de discuter le lien entre démocratie représentative et démocratie directe, comme le philosophe l'avait fait en son temps.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF en participant au colloque « De Rousseau à nos jours : comment concevoir une démocratie vivante et moderne ? » au Palais du Luxembourg, en conduisant une délégation du PCF au Panthéon pour un hommage au philosophe a rendu hommage à ce philosophe précurseur de la Révolution Française et penseur de la démocratie moderne.

Biographie Jean-Jacques Rousseau

rousseau2.jpgJean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois de langue française.

Fils d'un horloger et orphelin de mère, Jean-Jacques Rousseau est mis sous la protection de Madame de Warens, à l'âge de 16 ans. Elle devient pour lui une bienfaitrice et une mère bien qu'elle ne soit que de six ans son aînée. Il apprend la musique sur son conseil.

Après l'avoir quitté, il vit médiocrement de ses talents de musicien, mais connaît à Paris, Fontenelle, Rameau, Diderot et Marivaux.

Il collabore à l'Encyclopédie dont il rédige tous les articles touchant à la musique, mais c'est son 'Discours sur les sciences et les arts' et son 'Discours sur l'origine de l'inégalité' qui font sa renommée.

Il écrit ensuite 'La nouvelle Héloïse' qui est un grand succès, puis coup sur coup 'Le contrat social' et 'Émile'. Ses deux livres sont condamnés et Rousseau doit s'enfuir de France. Craignant les persécutions, il s'installe en Angleterre qu'il quitte quelques temps plus tard, craignant un complot.

Il rédige durant ses dernières années 'Les confessions' et 'Les rêveries d'un promeneur solitaire'. La pensée de Rousseau pose le problème, que l'on retrouvera chez Gide, de la sincérité et de son rapport à la vérité.

Son œuvre ouvre surtout la voie à une nouvelle forme de réflexion, peut-être la toute première de l'ère moderne.

Biographie proposée par Evenne